#4 Que faire quand la motivation ne suffit plus?


Je me suis aperçue comme il était facile pour moi d'agir quand j'y étais obligée. Par exemple, je n'ai aucun problème à me réveiller tous les jours à 5h30 pour aller à l'université, je le fais sans véritable angoisse, sans me poser de questions. Simplement en agissant (au mieux).

⭐️ Comment l'expliquer? Pourquoi lorsque j'ai une obligation devant laquelle je ne peux me "dérober" il ne me vient même pas à l'idée d'agir autrement. 
Mais pourquoi n'est-ce pas le cas pour chacune de mes obligations? Comment faire pour obéir aux obligations que je m'impose moi-même? 

Que faire de nos émotions? 

A. Lorsque les émotions sont une entrave à la réussite

Les émotions sont comme des vagues. Il ne tient qu'à nous de se laisser nous submerger ou de les surfer. 
Faut-il surfer sur la vague de nos émotions ou se laisser submerger par elles? 
Je crois qu'il faut opter pour la méthode sportive (toujours opter pour le sport! La vie est une gymnastique). En effet, se laisser noyer par ses émotions, même si cela est parfois inévitable, c'est souvent peu profitable.
Nos émotions sont naturelles, il n'y a pas de doute, pourtant elles ne doivent pas dicter nos actions: il n'y a qu'un pas entre l'impulsion et la compulsion (le premier étant ponctuel et l'autre habituel). À force de laisser place à l'impulsion, nous perdons le contrôle et cela devient une compulsion.

Surfer veut dire embrasser l'émotion dans sa totalité avec douceur et technique en adoptant sa courbure. La vague nous emporte mais nous maintenons une forme de contrôle pour ne pas se noyer.
Surfer veut aussi dire méditer et ne pas foncer tête baissée: le surfeur ne va pas adopter toujours le même mouvement selon les différentes vagues qu'il chevauche. Il en va de même pour nous: nous devons adopter une attitude différente selon l'émotion qui nous emporte.
📎 Prendre du recul, analyser la situation, prendre conscience que l'on éprouve de la joie, de la colère, de la peine ou un sentiment d'injustice et agir du mieux possible en gardant à l'esprit que nous ne voulons pas nous faire submerger par cette vague d'émotion. 


B. Lorsqu'il n'y a plus d'émotion pour nous pousser 

La clé du succès c'est de commencer avant de se sentir prêt.e.
Que faire lorsque nous ne ressentons plus aucune émotion qui nous pousse à agir? 
Quelque fois, même les sentiments les plus négatifs donnent naissance à la motivation. Souvent, c'est en touchant le fond qu'on prend conscience de notre état et qu'on agit en conséquence.
C'est souvent le cas pour la prise de poids: on ne se décide à perdre du poids qu'une fois un certain nombre de kilos pris. Personne s'affole lorsqu'il prend 1 ou 2 kilos (pourtant il sont quelques fois le début d'une longue suite…)


Mais que veut dire cette phrase: le meilleur moment de commencer c'est avant de se sentir prêt.e?  Peut-être fait-elle échos à mon post sur l'autodiscipline qui suppose qu'il faut avancer sur le chemin du succès malgré la fatigue et le manque de motivation?
Si je comprends bien, il ne faudrait donc pas vraiment prendre en compte nos états d'âme et nos humeurs qui sont fluctuants et imprévisibles. Si l'on se règle à partir d'eux, l'on devient comme eux, c'est-à-dire incapable de suivre avec constance le chemin du succès.

Pour éviter cela, commençons sans vraiment attendre le bon moment car il semble ne jamais exister et nous risquons de rentrer inlassablement dans une spirale infernale où l'on repousse ce fameux "bon moment" à demain sans jamais qu'il ne se produise!
📎 Ne pas se demander si c'est le bon moment, simplement agir. 


C. Ne pas se poser TROP de questions 

Il ne faut pas donner une place trop importante aux émotions: parvenir à un équilibre entre elles et notre intellect. 

Nous avons vu dans le A. Lorsque nos émotions sont une entrave à la réussite qu'il ne fallait pas se laisser submerger par nos émotions: elles ne doivent pas dicter nos actes car agir impulsivement n'est pas bon pour l'accomplissement de nos projets. Pourtant, il ne faut pas trop méditer sur le sujet car on risque de se décourager et de perdre notre énergie, épuisé.e par toute cette réflexion. 

📎 Trouver le bon équilibre entre la méditation -la réflexion- et l'émotion c'est accepter que nous sommes humain.e et que nous possédons un coeur et par conséquent des émotions mais c'est aussi prendre en compte qu'elles ne sont pas premières sur nos actions, elles n'en sont qu'une partie. 
Donc c'est se pousser malgré tout à agri même si notre humeur nous incite à faire le contraire. C'est se lever du lit et faire du sport même si nous ne vibrons pas d'envie à l'idée de quitter le confort de notre couette…

Conclusion générale

Agir sans motivation est possible mais c'est une pratique qu'il faut adopter. Ce n'est pas miraculeux, c'est un processus qui demande une grande détermination et un grand courage, c'est savoir écouter ses émotions tout en les contrôlant sans pour autant les réprimer. C'est agir avec préméditation sans pour autant trop réfléchir et se dérober derrière des excuses, des prétextes ou des doutes qu'auraient sucités cette réflexion… 
Bref, les émotions sont à la fois le moteur et obstacle à notre succès. 
Nécessaires à notre développement, elles guides nos actions mais si nous ne jugeons que par elles nous n'agissons plus avec méditation mais avec impulsion ce qui n'est pas recommandable quand on cherche justement à se dépasser, à découvrir quelqu'un d'autre en soi, quelqu'un qui ne se trouve pas derrière l'impulsion mais derrière la méditation et la réflexion.

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